De la convivialité

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 Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? Les idéologies politiques héritées ne semblent plus être à la hauteur des défis de l'époque. C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années : décroissance, recherche de nouveaux indicateurs de richesse, anti-utilitarisme et paradigme du don, plaidoyer pour la sobriété volontaire, etc.

Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu'ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l'essentiel, dans le sillage de certaines analyses d'Ivan Illich, est de jeter les bases d'une société conviviale : une société où l'on où l'on puisse vivre ensemble et « s'opposer sans se massacrer » (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible ou nulle.

Lire le post sur mon blog, Constellations citoyennes : le début de l'aventure.

Depuis, nous avons co-signé avec une soixantaine d'intellectuels le Manifeste Convivialiste (2013). Voir le site.

C'est en lisant ce livre que j'ai découvert le convivialisme. Cette lecture a été importante pour moi. Elle m'a fait découvrir un groupe d'intellectuels engagés qui m'ont vraiment donné envie de les rejoindre ainsi qu'un rencontre importante avec Marc Humbert, professeur d'économie politique à Rennes 1, co-fondateur en 2002 du réseau interdisciplinaire international PEKEA (Un Savoir Politique et Éthique sur les Activités Économiques). Il est aussi l'auteur de Vers une civilisation de convivialité.

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