Comment sortir 🔘 d’une panne créative ?

Nous assistons à une restructuration globale de la société et de l’économie.

L’époque ne se prête pas à l’optimisme, à tout le moins, à court terme. Pour les créatifs, en particulier, quelque soit leur domaine de prédilection, art, entrepreneuriat, technologie, la période que nous traversons, et qui devrait se terminer, souhaitons-le, dans les mois qui viennent, est lourde de conséquences pour l’emploi. Elle aura des conséquences durables.

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Le créatif doit ses résultats aux ressources mentales.

Un créatif n’a pas le choix, il doit personnellement mettre en œuvre pour créer. Par les temps qui courent, il lui arrive, et on ne peut pas lui en vouloir, de traverser des périodes de panne sèche, de doutes, d’angoisse et de déprime.

Avant de passer à l’exercice de la semaine et de vous inviter à faire preuve, de manière systématique, crise oblige, à une approche productive de résolution de problèmes, commencez tout d’abord par passer en revue les éléments suivants.

Ils résument l’essentiel d’une approche non-productive. Si vous vous reconnaissez, surtout ne vous sentez pas coupable, il s’agit d’un passage obligé pour prendre conscience de ce qu’il faut éviter, mais comme vous le verrez dans l’exercice qui accompagne ce billet, une approche productive vous aidera à sortir de l’impasse.

Précipitation ➜ Surfer sur la première idée.

Isolement ➜ Je suis l’expert, je n’ai pas besoin de consulter qui que ce soit, je vais faire seul.e.

Indécision ➜ S’acharner sur le problème, et ne plus être en mesure de prendre une décision. Sombrer dans ce qu’on pourrait qualifier de «paralysie analytique».

Évitement ➜ Ne rien décider pour l’instant en espérant que le problème finisse par se résoudre de lui-même.

Préjugé ➜ Faire preuve d’un préjugé (favorable ou défavorable) envers une idée, un individu, une équipe et ce, malgré les avis contraire de ses proches ou d’experts.

Victimisation ➜ Choisir de se plaindre, sans avoir résolu quoi que ce soit, et se décharger de ses responsabilités.

Le syndrome du sauveteur ➜ Prendre tout le fardeau sur ses épaules. Vouloir résoudre seul le problème sous l’effet de la colère, de la frustration, ou pour se sentir indispensable.

Une approche non-productive, crise ou pas, résulte inévitablement en des opportunités manquées, en frustrations de toutes sortes, à des dissensions au sein des équipes. Il suffit qu’un seul individu fasse preuve d’une approche non productive pour contaminer l’ensemble du groupe.

Alors qu’il est possible d’opter pour une approche productive qui sera non seulement plus efficace en termes de résultats et de solutions intelligentes, pertinentes et innovantes, son processus sera beaucoup plus amusant.

Envie de tenter l’expérience ?

Découvrez l’exercice No. 153

Sortir de l’impasse créative

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Référence :

Stakowiak, Robert et Kelly, Tracey. Design Thinking in Software and AI projects. Apress, 2020.

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